D’abord il y a le répertoire de David Lafore, tour à tour taquin et mélancolique, sa voix au registre surprenant, sa folle guitare et ses textes précis, dingues ou sensibles. Et puis, qui embrasse tout ça, il y a son art de la scène, du contraste, très drôle, très poignant. Il nous fait rire, pleurer, penser et rire à nouveau !

Un concert-spectacle très vallonné, au groove épatant, guidé par l’écriture et l’esprit si particuliers de cet auteur compositeur bien contemporain. À noter qu’il s’agit là d’une représentation tout acoustique, c’est-à-dire sans aucune sono, ce qui crée naturellement une proximité, une chaleur, et même, peut-on dire, une intemporalité assez rare finalement.